Kim Lévesque-Lizotte souhaite revenir devant les caméras | 7 Jours
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Kim Lévesque-Lizotte souhaite revenir devant les caméras

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Photo : Bruno Petrozza / TVA Publications

La scénariste et humoriste présente le documentaire Allô, voici mon pénis. Elle nous parle de l’importance de l’éducation sexuelle et de sa vision de la société en tant que mère.

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Dans le documentaire Allô, voici mon pénis, Kim Lévesque-Lizotte mène, en compagnie d’une équipe d’Urbania, une enquête sympathique sur le phénomène appelé dick pics. Qu’est-ce qui pousse certains hommes à envoyer des photos de leur appareil génital aux femmes? Qu’est-ce que ces clichés symbolisent pour eux? Un projet qui a interpellé la femme dans la trentaine. «Au début, j’hésitais, mais après avoir lu le document et eu le premier meeting, je me suis dit que c’était une très bonne idée. Ça me permet d’aborder tous les sujets dont je voudrais parler avec un angle surprenant. Par exemple, les inégalités entre les hommes et les femmes, la masculinité, notre sexualité, le rapport au pouvoir, l’effet des réseaux sociaux dans notre existence... Le documentaire, je l’ai porté en apprenant plein de choses au fur et à mesure. Ça m’a même amenée à me questionner moi-même», nous dévoile-t-elle.

Incursion au cœur des relations humaines
Dans le cadre du projet, Kim Lévesque-Lizotte a rencontré des adeptes de ces envois de photos. Elle retient plusieurs choses de ses rencontres, dont un complexe qui touche les hommes. «Tôt, on met les garçons face à la grosseur et à la performance liées à leur organe génital, et ils vont se définir sexuellement par ça. Ce n’est pas une bonne avenue à prendre. Les résultats de l’étude disent néanmoins que les hommes qui envoient des dick pics le font sans mauvaise intention, en voulant générer du désir ou exciter l’autre partenaire. Certains le font par geste de pouvoir ou misogynie, mais c’est une minorité», affirme la scénariste, qui croit qu’on devrait avoir une meilleure éducation sexuelle à tout âge. 

Au fil du tournage, elle a mieux compris certaines nuances concernant le phénomène. Il peut être positif, s’il y a consentement de l’autre. «Les gens ont le droit d’avoir un érotisme virtuel. C’est une autre façon de vivre sa sexualité, pourvu qu’on puisse le faire de façon sécuritaire. Le message du documentaire est que tout se peut dans un contexte où tout le monde est consentant.»

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Les bons mots pour Marguerite
Mère d’une fillette, Marguerite, de trois ans, Kim est heureuse que ce genre de projet voie le jour et que l’éducation sexuelle change. «Je suis heureuse d’avoir eu une fille à 35 ans. Je suis tellement mieux outillée qu’à 25 ans! Notre vocabulaire se multiplie, on apprend divers concepts, des trucs liés à des violences qui sont sournoises et que je ne connaissais pas il y a deux ans. Je vais rester à l’affût afin d’avoir des mots pour éduquer ma fille dans ses relations futures. Je veux surtout qu’elle s’épanouisse. J’espère qu’elle sera toujours en mesure de s’affirmer, de dire non, et que personne ne se mettra dans son chemin. Je vais essayer d’être là pour elle, avec les bons mots, aux bons moments.»

Sortir de sa bulle
Ces dernières années, Kim Lévesque-Lizotte a écrit beaucoup, dont Les Simone. Présentement, elle cosigne une série avec Éric Bruneau, son conjoint et père de sa fille. Avant le crash, qui sera diffusée au cours de la prochaine saison à Radio-Canada, nous plonge dans le monde de la finance. «Ce domaine n’est toutefois qu’un prétexte pour parler de nos rapports humains, de l’ambition, du pouvoir, de décisions de carrière qui ont un impact sur la famille, l’amitié, le couple, la société de performance...»

L’autrice travaille également sur un premier long métrage, ce qui la confine souvent à son bureau. Elle était donc emballée de participer au documentaire. «Retourner travailler chez Urbania — mes premières amours —, rencontrer des gens, être devant la caméra et sortir de mon bureau, ça m’a fait un grand bien», conclut-elle. Elle envisage d’ailleurs de prendre une longue pause d’écriture dans un an ou deux. «Je veux retourner dans la lumière. J’ai beaucoup écrit.» 

Le documentaire Allô, voici mon pénis sera diffusé le 11 avril à 20 h, à Canal Vie.

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