C’est un départ pour la nouvelle série de Fabien Cloutier | 7 Jours
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C’est un départ pour la nouvelle série de Fabien Cloutier

Dans cette nouvelle série, Fabien Cloutier nous amène à la découverte des innovations et inventions québécoises qui ont traversé nos frontières et se sont incrustées dans notre quotidien, d’un petit biscuit à la guimauve recouvert de chocolat à une technologie qui a révolutionné la façon dont nous consommons le cinéma.

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«C’est le genre d’émission que j’aime moi-même regarder», admet d’emblée l’humoriste, comédien et animateur beauceron. J’aime savoir comment les choses sont nées. Des productions ont été tournées sur des compagnies américaines, des grandes marques et tout, mais on n’avait rien fait sur les inventions et les trouvailles québécoises.» Si, avec le temps, chacune de ces innovations s’est inscrite dans notre quotidien et notre histoire, cela ne signifie pas pour autant que la route vers le succès n’a pas été parsemée d’embûches.  

«Ce sont des histoires de succès, mais dans lesquelles il y a parfois des jeux de coulisses, des poursuites, des trahisons et tout ça. Ça fait partie de ce qui les rend intéressantes.» 

Mère de l’invention 

Au fil des épisodes, même les spectateurs les plus férus d’histoire auront certainement quelques surprises en apprenant les origines locales de certains objets aujourd’hui utilisés bien au-delà de nos frontières. 

«Il y a notamment un épisode sur la fameuse boîte noire utilisée en aviation. Je ne savais pas qu’elle venait d’ici. Un jour, après un accident, quelqu’un chez Air Canada s’est dit: “Qu’est-ce qu’on peut faire pour améliorer les choses quand de tels événements se produisent?” Cette technologie a été développée ici. Quand on entend dire qu’il faut trouver la boîte noire, on doit se rappeler que ça vient de chez nous.» On dit que la nécessité est la mère de l’invention, et notre climat nordique a également contribué à la création de certains objets qui font aujourd’hui partie de nos habitudes saisonnières. 

«C’est le cas du tapis sauve pantalon, mentionne Fabien Cloutier. Un gars s’est demandé un jour ce qu’on pouvait faire en hiver pour éviter que nos pantalons soient toujours mouillés. Ça vient d’un besoin précis et, depuis, c’est utilisé ailleurs dans le monde. Ça a fait boule de neige. C’est la même chose pour la souffleuse à neige. Il y a parfois des prouesses technologiques, mais bien souvent, il y a des patenteux qui, par la force des choses, se sont transformés en ingénieurs. C’est très sympa.» 

La petite histoire du Whippet 

Parmi les innovations abordées au cours de cette première saison, l’animateur évoque des objets aussi variés que le biscuit Whippet et l’avion Global Express de Bombardier. Le premier épisode est par ailleurs — et à juste titre — consacré à un produit qui a certainement fait notre renommée internationale: le sirop d’érable. Au cours de cette passionnante demi-heure, les experts interviewés nous entraînent de la conception de la fameuse illustration qui orne chaque canne d’or blond, vendue aux quatre coins de la planète, au fait divers mémorable que fut le vol de près de 3000 tonnes du précieux nectar en 2011-2012, dans la région de Saint-Louis-de-Blandford. 

«Au cours de l’épisode, nous faisons également un clin d’œil à la bière Laurentide, créée à l’époque où la montée du souverainisme et du nationalisme était à son apogée. Molson a alors décidé de lancer une bière créée spécifiquement pour le Québec avec la fleur de lys et des drapeaux dans les publicités. C’est une compagnie très, très canadienne, mais elle a quand même voulu profiter des changements qui avaient lieu dans notre société à l’époque. C’est le fun de voir ça aussi.» 

Le succès en format IMAX

On ne pouvait passer outre, parmi les autres sujets qui seront abordés, le succès des fameux gâteaux Vachon et des casse-tête 3D, les innovations liées à l’amélioration du soutien-gorge, et les réussites des entreprises Kanuk, Saint-Hubert et Lise Watier. «La technologie IMAX s’est également développée au Québec, ajoute l’animateur. Ça a commencé à l’époque d’Expo 67, et des gens de l’extérieur étaient impliqués, mais ça s’est fait ici. Dans l’émission, on se concentre sur des produits qui ont vraiment été développés sur le territoire québécois.» Là pour rester permettra, par ailleurs, de découvrir des noms et des visages de gens souvent moins connus que leurs inventions. «Je trouve ça impressionnant de voir des gens qui ont parfois misé beaucoup et qui ont travaillé très fort pour lancer de grandes marques et ainsi créer des milliers d’emplois, conclut Fabien. J’ai beaucoup d’admiration pour le côté entrepreneur qu’ils ont développé à travers tout ça.» 

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LÀ POUR RESTER, VENDREDI 22H, À HISTORIA 

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