Snowbird : mode d’emploi

Un grand nombre de Québécois et de Canadiens quittent le pays pour aller passer l’hiver là où les températures sont plus clémentes. Or il y a beaucoup à planifier avant de partir...
Selon l’Association canadienne des snowbirds, environ 100 000 personnes quittent le pays chaque année pour plusieurs mois en quête de chaleur et de beau temps. Or, depuis la pandémie, il ne s’agit plus uniquement de retraités, car de nombreux travailleurs nomades choisissent aussi de partir. Mais, pour s’en aller l’esprit tranquille, il importe d’être bien préparé. Voici un pense-bête pour ne rien oublier.
La santé
- Il est important de vérifier quelques semaines avant notre départ quels sont les vaccins requis par notre pays d’adoption temporaire. Il se peut que certains vaccins ne soient pas couverts par la RAMQ et qu’il faille prévoir certains frais.
- On rend visite à notre médecin et à notre dentiste avant le départ pour nous assurer de notre bonne santé et donc prévenir plutôt que guérir.
- On renouvelle nos médicaments d’ordonnance pour la durée de notre séjour plus une semaine (en cas d’imprévu) et on s’assure de les garder dans leurs contenants originaux. Si on recommande d’apporter nos médicaments plutôt que de les acheter à destination, c’est que dans certains pays, les posologies ne sont pas forcément les mêmes que chez nous, sans compter qu’il peut s’agir de médicaments contrefaits, lesquels peuvent présenter un potentiel de toxicité. De plus, si on voyage en avion, il faut les garder avec soi dans notre bagage de cabine, car de nombreux médicaments sont altérés par des températures basses, comme celle de la soute à bagages des avions. Autre avantage, on s’évitera stress et ennuis si nos bagages sont perdus ou retardés.
- On se procure certains médicaments sans ordonnance si on n’est pas certain d’y avoir facilement accès à destination. On en profite aussi pour compléter notre trousse de premiers soins.
- Si on souffre d’affections diagnostiquées, on s’assure d’avoir notre carnet de santé dans lequel sont écrites nos informations en cas d’urgence, par exemple, nos allergies et nos médicaments d’ordonnance. Dans le même ordre d’idées, il est préférable de demander à notre pharmacien de nous remettre la liste de tous nos médicaments d’ordonnance afin que les professionnels de la santé à destination aient en main tous les renseignements nécessaires relatifs à notre santé en cas d’incident.
- Si on se sert de seringues pour nos traitements, il est essentiel d’avoir sur soi un certificat attestant de leur usage à des fins médicales et personnelles, car on devra vraisemblablement le présenter aux douanes. En outre, certains transporteurs interdisent le transport de seringues dans le bagage de cabine. Mieux vaut s’informer au préalable. Enfin, une attestation médicale est nécessaire si nos médicaments contiennent des narcotiques.
Souscrire une police d'assurance voyage
Pour partir en voyage l’esprit tranquille, une assurance voyage est essentielle afin de parer à toute éventualité, car dès qu’on sort de notre province, notre couverture d’assurance maladie de la RAMQ est très limitée, voire même non appliquée. Or l’assurance voyage snowbird est la meilleure solution quand on part pour une longue période et qu’on est à la retraite. Selon le prestataire de l’assurance, notre couverture variera. Il faut donc comparer les offres en fonction des critères suivants:
- montant couvert pour des frais médicaux d’urgence et des soins dentaires d’urgence;
- frais liés à une maladie déjà existante et contrôlée;
- coûts associés à une hospitalisation et au trajet d’un proche qui nous rejoindrait;
- frais versés pour l’hébergement et la nourriture si notre retour est retardé en raison d’une urgence médicale;
- coût de notre rapatriement et de celui de notre véhicule à notre résidence au Canada, si nécessaire;
- frais d’intervention des secours;
- coût d’annulation ou d’interruption du voyage.
Combien coûte une assurance voyage snowbird?
Le tarif variera en fonction de divers facteurs:
- Notre âge
- Notre condition de santé et les conditions préexistantes
- Notre destination
- La durée
- Les options de couverture choisie
- Le prestataire de la couverture choisie
Depuis la pandémie de covid-19, les assureurs ont ajusté leur offre pour s’adapter à la situation inédite. Ainsi, les nouvelles protections qui incluent la covid-19 ne sont pas nécessairement aussi complètes que celles qui ne l’incluent pas, sans compter qu’elles sont calculées en fonction des avis gouvernementaux sur les voyages et des mesures en vigueur à destination. Il est donc important de comparer minutieusement les offres de plusieurs assureurs avant d’arrêter notre choix, car la couverture peut considérablement varier de l’une à l’autre.
Encore quelques conseils...
Lorsqu’on souscrit une assurance voyage, on doit généralement remplir un questionnaire sur notre état de santé, à moins d’exemption en raison de notre âge. Il est essentiel d’être entièrement transparent à ce sujet et d’inscrire tout nouveau symptôme ou tout changement dans notre médication, ou même d’indiquer si on est en attente d’une chirurgie, car toute omission faite lors de la demande et découverte par la suite pourrait avoir un impact sur notre couverture en cas de réclamation. Dans cette optique, il est recommandé de consulter notre médecin quelques mois avant notre voyage pour obtenir un bilan de santé. On doit aussi connaître la période de stabilité exigée par notre assureur, car on doit souvent prouver que notre état de santé est stable depuis un certain temps (de trois mois à un an). Enfin, il est important de choisir une assurance qui propose un service d’appel médical 24 heures sur 24 au cas où on tomberait malade.
Notre maison
Parce que notre propriété sera inoccupée durant un long moment, il est nécessaire de demander à un proche de venir l’inspecter au moins une fois par semaine ou d’engager quelqu’un pour le faire. Cette personne de confiance en profitera pour rentrer nos circulaires et arroser nos plantes. On devra lui laisser notre itinéraire, le numéro de téléphone auquel nous joindre et celui de notre compagnie d’assurance habitation. Il faudra aussi penser à:
- Engager quelqu’un qui déneigera notre stationnement et notre entrée.
- Installer une minuterie pour éclairer notre maison quelques heures par jour.
- Faire retenir ou réacheminer notre courrier par Postes Canada à notre adresse temporaire (service offert pour toute destination mondiale, moyennant des frais).
- Vider notre frigo de tout aliment périssable.
- Installer des lampes extérieures à détecteur de mouvement dans des endroits qui sont peu visibles.
- Aviser nos voisins de notre départ et de la venue d’une personne qui s’occupera de notre maison durant notre absence.
Nos responsabilités
- Si on paie nos factures d’électricité et de câblodistribution par prélèvement automatique, il est important de s’assurer qu’on aura en banque l’argent nécessaire pour que les paiements s’effectuent. Si on s’acquitte généralement de nos factures en personne dans une succursale bancaire, il vaudrait peut-être mieux adhérer à l’option de paiement par Internet et être capable de voir notre facture en ligne.
- Il est important aussi de voir à ce que notre assurance habitation soit valide jusqu’à notre retour, car généralement elle ne se renouvelle pas automatiquement.
- Notre passeport, notre permis de conduire et notre immatriculation doivent aussi être valides pour toute la durée de notre séjour à l’étranger. On devrait aussi photocopier tous ces documents pour avoir des preuves sous la main en cas de vol ou de perte des originaux.
- Il peut être nécessaire d’aviser notre institution bancaire de notre départ pour éviter que notre carte de débit soit bloquée par les services de lutte contre la fraude qui, ne sachant pas si nous sommes victime, préféreront la désactiver. Il en va de même pour nos cartes de crédit. Photocopier nos cartes recto verso est aussi important en cas de perte ou de vol.
Notre voiture
Avant de prendre la route, il serait préférable de faire effectuer une mise au point complète en spécifiant au garagiste de porter une attention particulière à la batterie, à l’alternateur, au démarreur, au filtre à essence et à la pompe à eau. On vérifie aussi la climatisation, la pression des pneus, la roue de secours et les outils pour la poser. Si on se rend aux États-Unis, il est recommandé d’augmenter la garantie de notre responsabilité civile à 2 millions de dollars. De plus, si on prévoit conduire la voiture d’une autre personne durant le voyage, il serait mieux de demander à notre assureur automobile d’ajouter l’avenant FAQ 27 (responsabilité civile pour dommages à des véhicules n’appartenant pas à l’assuré) à notre police actuelle.
Côté pneus, si la loi nous oblige à munir notre véhicule de pneus d’hiver du 1er décembre au 15 mars, il est possible d’obtenir gratuitement un certificat d’exemption afin de nous permettre de partir vers le sud avec nos pneus d’été. Toutefois, des restrictions s’appliquent, la principale étant que ce certificat d’exemption délivré par la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) et ses mandataires n’est valable que pour sept jours. La SAAQ peut délivrer un maximum de quatre certificats pour un même véhicule, appartenant au même propriétaire, du 1er décembre au 15 mars. En pratique, on se procurera deux certificats: l’un pour notre départ, l’autre pour notre retour. En cas de changement de date de départ, un autre certificat pourra être délivré.
La durée de séjour permise à l’étranger
Il n’y a pas de durée maximale à proprement parler, mais il faut savoir que si on passe 183 jours ou plus, consécutifs ou non, à l’extérieur du Québec au cours d’une même année civile (du 1er janvier au 31 décembre), on peut perdre notre admissibilité à l’assurance maladie du Québec (RAMQ). Il y a aussi des exceptions à la règle de présence si on doit aller travailler, étudier ou faire un stage à l’extérieur du Québec. Dans de tels cas, notre couverture sera maintenue, et elle sera étendue à notre conjoint et à nos enfants à charge. Enfin, une fois tous les sept ans, la RAMQ nous permet de nous absenter du Québec pour 183 jours ou plus au cours d’une même année civile sans perdre notre admissibilité à l’assurance maladie. Pour avoir droit à cette absence septennale, il faut toutefois en faire la demande au ramq.gouv.qc.ca. Il faut également savoir que si on se trouve en sol américain 182 jours ou plus par an, on pourrait être considéré comme résident fiscal aux États-Unis et devoir produire une déclaration de revenus dans ce pays et y payer des impôts (en plus de ceux du Canada et du Québec). Or tous les jours passés en sol étasunien entrent dans le calcul, et ce, même s’il s’agit d’une demi-journée pour prendre l’avion (elle sera comptée comme une journée complète). On peut toutefois demander une exemption si on dépasse la limite de 182 jours en remplissant le formulaire 8840 de l’IRS, l’agence du revenu américaine. Ce document a pour objectif de montrer aux autorités qu’on déménage temporairement dans le sud et qu’on possède une résidence fiscale et des biens ailleurs.
Psitt!
Avant de quitter le Québec pour une longue période, il est recommandé de communiquer avec la RAMQ afin de régulariser notre situation. Région de Québec: 418 646-4636. Montréal: 514 864-3411. Ailleurs au Québec: 1 800 561-9749.
Essentiel, le permis de conduire international?
Certains pays reconnaissent le permis de conduire québécois, mais pas tous, d’autant plus qu’il est uniquement écrit en français, et donc incompréhensible pour la plupart des autorités étrangères. Le permis de conduire international (PCI) est alors la solution pour voyager sans soucis. Le PCI est avant tout la traduction officielle de notre permis en plusieurs langues. Valide pour une durée d’un an, il mentionne les catégories de véhicules que notre permis permet de conduire. Certains pays l’exigent, tout comme l’État de Géorgie, aux États-Unis. On peut l’obtenir à partir de 18 ans auprès du CAA, en se présentant dans l’un des centres Voyages CAA-Québec ou par la poste. Pour en faire la demande, il faut avoir un permis de conduire canadien valide, deux photos de type passeport identiques et récentes (deux ans maximum) en couleur ou en noir et blanc, et signées au dos. Des frais sont exigés, de 25 $ pour la demande en personne et de 27 $ par la poste. Enfin, il faut compter de deux à trois semaines pour la réception de notre PCI par la poste. caaquebec.com
Les destinations populaires des snowbirds
Les États-Unis
Évidemment, le sud de la frontière est très populaire chez les snowbirds québécois, qui peuvent s’y rendre en voiture et en revenir facilement en cas de besoin. Si la Floride (Tampa, Naples, Miami, Fort Lauderdale, Palm Beach) est une destination très prisée, le Texas et l’Arizona suscitent aussi un grand intérêt.
Le Mexique
C’est la deuxième destination en popularité après les États-Unis. Puerto Vallarta sur la côte du Pacifique, la Riviera Maya au sud de Cancún et la région de Basse-Californie au nord-ouest du pays sont très appréciés. Ceux qui préfèrent un climat plus tempéré optent souvent pour la ville de San Miguel de Allende, qui se trouve en montagne.
L’Équateur
Depuis peu, ce pays attire davantage de snowbirds en quête d’un endroit sécuritaire et abordable. Il y a de grandes concentrations d’expats dans les villes de Cuenca, Salinas, Quito et Olon Beach. Il est recommandé de maîtriser des bases d’espagnol si on choisit ce pays, car l’anglais y est peu parlé.
Le Costa Rica
La communauté de snowbirds canadiens est devenue très importante au Costa Rica depuis quelques années, car bien que la langue du pays soit l’espagnol, de nombreux Costaricains parlent aussi anglais. C’est également une destination considérée comme très sécuritaire. Les expats vont surtout s’établir dans le nord-ouest du pays et les villes populaires sont Jaco, Samara et Tamarindo.
Le Panama
Avec son excellent climat et son coût de la vie abordable, Panama est une destination de plus en plus prisée. C’est aussi le paradis des golfeurs. On trouve la plus grande concentration d’expats à Pedasi.
La République dominicaine
Punta Cana, Sosua, Puerto Plata et Samana sont des villes qui accueillent chaque hiver un bon nombre de snowbirds canadiens, car les logements y sont vraiment abordables. Et, bien sûr, le coût de la vie très bas fait de ce pays un endroit paradisiaque pour qui souhaite quitter le froid pour plusieurs mois.
Cuba
Depuis quelques années, Cuba voit débarquer sur son sol une vague de snowbirds chaque hiver, car c’est une destination franchement abordable. On trouve les Canadiens principalement dans les villes de Cienfuegos, Trinidad, Camagüey et Ciego de Avila. Il est toutefois bon de maîtriser un minimum d’espagnol si on choisit ce pays, car l’anglais y est peu parlé en dehors des zones touristiques.
Le Bélize
Ce pays d’Amérique centrale attire désormais plus d’amateurs de chaleur et de plages. Parce qu’on y parle anglais et qu’il est relativement facile de s’y loger, le Bélize est donc une destination à essayer. On a plus de chances de croiser des Canadiens à San Ignacio et sur l’île d’Ambergris Caye.
La Thaïlande
Avec son coût de la vie extrêmement raisonnable, ses plages immaculées et ses terrains de golf spectaculaires, ce pays ne déçoit pas. Bangkok, Phuket et Hua Hin sont des endroits qui attirent de nombreux Canadiens.
Le Portugal
Voilà une des destinations d’Europe populaires auprès des amateurs de golf, de chaleur et de bons vins. De plus, le coût de la vie y est beaucoup plus abordable que dans les pays européens voisins. Enfin, bien que la langue officielle soit le portugais, il est très facile d’y communiquer en anglais, et même en français, surtout à Lisbonne ou à Porto, où on trouve des communautés francophones.
L’Espagne
Les températures douces, la gastronomie, la musique et les arts sont autant d’attraits pour les snowbirds en quête d’une destination hivernale. Séville, Madrid, Valence et Malaga sont parmi les villes plus prisées. Il faut toutefois savoir que l’espagnol est la langue du pays et que l’anglais y est peu parlé.
La Malaisie
Ce pays regorge de différentes cultures, de belles plages et de bons restaurants. Son climat tropical en fait aussi une excellente destination. L’île de Pangkor et l’île de Pahang sont très appréciées.
La semaine avant notre départ
- On invite la personne chargée de surveiller notre maison à faire le tour des lieux en notre compagnie pour lui donner toutes nos consignes.
- Si on possède un système d’alarme, on lui montre comment l’activer et le désactiver et on lui donne un code d’accès temporaire. Pour la centrale de télésurveillance, on ajoute son nom et ses coordonnées à la liste des personnes à contacter en cas d’urgence.
- On informe nos voisins de confiance de notre départ imminent.
La veille du départ
- Si on part en voiture, on révise notre itinéraire en nous informant sur les zones de travaux le long de notre trajet.
- Pour diminuer notre consommation d’énergie et prévenir les bris en cas de panne de courant, on débranche les appareils comme l’ordinateur, le téléviseur, le four grille-pain, la chaîne stéréo, etc.
- On éloigne nos plantes des fenêtres ensoleillées pour réduire leurs besoins en eau.
- On installe des mécanismes de blocage aux fenêtres et aux portes-fenêtres (des barres de sécurité, des baguettes de bois, etc.).
- On s’assure que nos documents de voyage sont dans notre sac de cabine ou de transport, ainsi que nos médicaments.
- On vérifie que notre minuterie électronique pour allumer et éteindre les lumières de la maison durant la soirée est bien programmée. On peut aussi relier la minuterie à une radio qui offre des tribunes téléphoniques pour donner l’impression de conversations, donc de présence humaine.
- On charge discrètement nos bagages dans la voiture.
Le jour du départ
- On abaisse les thermostats à environ 10-12 °C et on laisse toutes les portes des pièces de la maison ouvertes pour que la température soit égale partout.
- Si on n’a pas de plantes à arroser, on ferme l’arrivée d’eau. Ainsi, en cas de problème de chauffage, si les tuyaux gèlent, il y aura très peu de dégâts.
- On verrouille la porte de garage et on débranche l’ouvre-porte automatique.
- On sort tous les sacs poubelles qu’on mettra dans le bac à ordures.
- Si on possède un réfrigérateur avec fontaine ou distributeur à glaçons, on ferme l’arrivée d’eau et on vide le bac à glaçons, car s’il y a une panne de courant, la glace pourrait fondre et s’écouler sur notre plancher de cuisine.
- On ferme le disjoncteur du chauffe-eau.
- On vérifie une dernière fois le verrouillage des fenêtres et des portes de la maison, puis on active le système d’alarme avant de barrer la porte d’entrée principale.
À notre retour à la maison
- On rétablit l’alimentation en eau.
- On évacue l’eau qui a stagné dans la tuyauterie en la faisant couler par tous les robinets d’eau froide et d’eau chaude de la maison.
- On reprogramme la température désirée de notre maison.
- On vérifie les piles de nos avertisseurs de fumée et de monoxyde de carbone.
- On désactive le code d’accès temporaire du système d’alarme.
- On remet le chauffe-eau en fonction.
- On contacte notre personne de confiance pour savoir si tout s’est bien déroulé et on en profite pour la remercier. Il serait aussi souhaitable, dans les jours suivant notre arrivée, de lui offrir un présent qui témoigne de notre reconnaissance, car on ne sait jamais si l’envie nous prendra ou non de repartir l’hiver prochain...
PSITT!
Pour éviter les cambriolages, on évite évidemment d’annoncer notre départ sur les réseaux sociaux. Mieux vaut partager nos photos par courriel, si on y tient, que d’informer tout le monde que notre maison est inhabitée.