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Daniel Boucher explique son choix de s'exiler de la ville

Image principale de l'article Pourquoi il a choisi de s'exiler de la ville
Journal de Québec

Daniel Boucher se lance dans une toute nouvelle façon de faire alors qu’il présente la série de concerts 4 jeudis de chez nous à chez vous. Entrevue avec l’artiste, qui discute de son exil à la campagne, de sa vie de famille et de ses projets.

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Daniel, comment vas-tu?
Ça va bien. Mais quelle période de fou nous vivons en ce moment! Cela dit, moi, j’habite dans un village de 1000 habitants, alors en temps normal, c’est déjà tranquille. On est loin de l’agitation des grosses villes! En plus, ma famille et moi sommes en retrait, puisque nous habitons sur une montagne. Donc, l’isolement volontaire, c’est un choix de vie qu’on a fait il y a quelque temps déjà! Sauf que là, c’est encore plus tranquille que d’habitude.

Qu’est-ce qui t’a amené à faire ce choix de vie?
D’abord, j’habite dans le village natal de mon père. J’y ai donc des racines familiales. Et puis, j’y suis heureux! Ce n’est pas plus compliqué que ça. J’aime l’odeur et la couleur de la mer, que je vois chaque jour dans ma Haute-Gaspésie. J’ai été élevé à Montréal et je suis content d’y retourner de temps en temps, mais mon bonheur, c’est d’être basé ici. J’ai déménagé il y a un an et demi. Je me suis rendu compte que je n’avais pas besoin d’être à Montréal pour travailler. Avec Internet, beaucoup de choses se font à distance, maintenant. La situation actuelle nous le prouve bien!

En avais-tu marre de la grande ville?
Non. J’avais surtout envie de m’enraciner quelque part. Puisque je passais mon temps entre deux maisons, j’avais toujours le sentiment d’être un peu éparpillé. J’ai donc eu envie de m’installer à un seul endroit, et j’ai choisi celui-là, en Gaspésie. C’est certain qu’il n’y a jamais rien de parfait, mais je pense quand même que c’est une des meilleures décisions de ma vie. La grande ville me manque un peu, mais elle n’est pas si loin! Et j’aime faire de la route, alors ça ne me dérange pas de conduire pour m’y rendre. Ça fait partie du deal, et je l’accepte. Ici, il y a un petit café que j’aime, une épicerie, une quincaillerie... Je n’ai pas besoin de plus! 

À quoi ressemble une journée typique dans ta nouvelle vie?
Étrangement, je travaille comme un fou, peut-être une quinzaine d’heures par jour. En ce temps de pandémie, je passe beaucoup de temps à réfléchir à des solutions pour pouvoir continuer de faire mon métier autrement. Je veux être proactif plutôt que d’attendre que ça passe. Je veux faire partie de la solution, pas attendre que les décisions des autres aient un impact sur ma vie. C’est pour cette raison que j’ai décidé de présenter des spectacles en direct. Il y a de plus en plus de gens qui le font, et de plus en plus de gens qui vendent des billets pour le faire. J’ai décidé de le faire moi aussi, mais il y a tout un apprentissage qui vient avec ça pour avoir un minimum de qualité sur le plan technique. J’apprivoise la façon de faire... Donc, une journée typique, en ce moment, c’est d’apprendre à maîtriser tout ça. Et pour moi, une journée typique, ça commence autour de 6 h le matin. C’est certain qu’il y a 15 ans, je t’aurais dit autre chose, mais maintenant, j’aime me réveiller avec le soleil qui se lève derrière la montagne et qui se reflète sur le fleuve.

Lisez l'entrevue complète dans la plus récente édition du magazine 7 Jours.

Pour en savoir plus sur les spectacles 4 jeudis de chez nous à chez vous, rendez-vous à boucaneendirect.com.

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