Noémie Yelle: maman dans la vie comme à l'écran | 7 Jours
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Noémie Yelle: maman dans la vie comme à l'écran

Image principale de l'article Noémie Yelle: maman dans la vie comme à l'écran
Photo : Marjorie Guindon ©

À l’écran, elle campe une mère endeuillée dans la quotidienne District 31. Dans la vie, elle est la fière maman de trois beaux enfants. Et dans ses moments libres, elle est accompagnante à la naissance. Visiblement, la maternité teinte toutes les sphères de la vie de la belle Noémie!

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Noémie, as-tu passé une audition pour camper Christine Poupart dans District 31?

Non. On m’a appelée pour me proposer de camper ce personnage. Au départ, je croyais faire partie d’une intrigue qui allait durer une semaine. Puis, à ma grande surprise, je suis de retour de semaine en semaine. Ce rôle-là, je le prends comme un magnifique cadeau tombé du ciel. 

«Je sais que l’intrigue dont je fais partie dans <em>District 31</em> prendra fin. Je rêve secrètement que mon personnage entretienne un flirt avec un policier du 31! Est-ce que Patrick et Noélie, c’est  du sérieux? (rires) Plus sérieusement, je profite de chaque instant sur ce superbe plateau.»

Photo : Aetios Production ©

«Je sais que l’intrigue dont je fais partie dans District 31 prendra fin. Je rêve secrètement que mon personnage entretienne un flirt avec un policier du 31! Est-ce que Patrick et Noélie, c’est  du sérieux? (rires) Plus sérieusement, je profite de chaque instant sur ce superbe plateau.»

Pourtant, il s’agit d’un rôle assez exigeant: celui d’une mère qui perd sa fille de façon assez brutale!

Je vais vous dévoiler un de mes petits trucs pour plonger rapidement dans l’émotion: j’écoute de la musique. J’ai découvert cette méthode il y a plusieurs années, sur le plateau de Nos étés. Je devais jouer des scènes hautement émotives dans lesquelles je perdais ma sœur. C’est là que j’ai découvert que la chanson représente pour moi un véhicule pour les émotions. Lorsque j’ai des scènes délicates à jouer, j’ai pris l’habitude d’enfiler mes écouteurs pour écouter des tounes qui me rendent à fleur de peau. 

Le fait d’être toi-même maman t’aide-t-il à jouer ces scènes d’une grande tristesse?

Assurément. Perdre son enfant est le pire cauchemar de chaque parent! Mes enfants sont plus jeunes que l’adolescente de la maman que je campe dans District 31, alors je me suis projetée dans l’avenir. Un jour viendra où je devrai couper le cordon avec mes enfants, les laisser voler de leurs propres ailes, et croiser les doigts pour qu’ils fassent leur chemin dans la vie.

Tes enfants ont quel âge?

Léo a 10 ans, Mila, 9 ans, et Laurier, 4 ans et demi. Comme je suis toute seule avec eux une semaine sur deux, je suis beaucoup dans la gestion de l’horaire avec l’école, la garderie et les cours, puisqu’ils ont chacun leur passion. En tant que parents, on se met souvent beaucoup de pression pour divertir nos enfants à tout prix et ajouter des activités dans leur horaire déjà bien chargé. Mais parfois les choses les plus simples créent les plus beaux souvenirs! N’avoir aucun autre plan que relaxer et passer toute la journée en pyjama, je n’ai aucun problème avec ça! (rires)

Le personnage d’Annabelle Courval, dans la télésérie familiale Ramdam, a été un des rôles marquants de sa jeunesse. Ici avec Mariloup Wolfe.

Photo : Télé-Québec

Le personnage d’Annabelle Courval, dans la télésérie familiale Ramdam, a été un des rôles marquants de sa jeunesse. Ici avec Mariloup Wolfe.

Et que fais-tu quand tu as du temps pour toi?

Mine de rien, il y a des avantages à la garde partagée: la semaine où je n’ai pas les enfants, j’ai plus de temps à consacrer à mes proches. L’amitié est super importante pour moi; la maison est toujours ouverte pour mes amis. (Noémie réfléchit...) Mais si on parle de temps juste pour moi, eh bien, j’ai accueilli une nouvelle passion dans ma vie: je suis accompagnante à la naissance!

Wow! Comment est née cette passion?

Depuis que je suis maman, mon sujet de discussion préféré est l’accouchement. Je peux même être un peu intense avec ça... Par exemple, si je croise une maman avec un bébé naissant dans la rue, je lui pose spontanément des questions sur son accouchement. C’est toujours un peu spécial de jaser de contractions et de déchirure avec une pure inconnue! (rires) Alors que je me cherchais une passion, outre mon métier, je me suis inscrite à des cours d’accompagnement à la naissance il y a trois ans. 

Photo : Marjorie Guindon ©

C’est la première fois que tu en parles publiquement, n’est-ce pas?

Effectivement. Je n’ai pas de site web et je n’affiche pas mes services; je le fais uniquement pour des amies, des proches ou sur références. Suivi prénatal, présence à l’accouchement et rencontre après l’accouchement: être accompagnante à la naissance, c’est plutôt exigeant! Surtout que c’est sur appel, puisqu’on ignore quand aura lieu l’accompagnement! Mais vous savez quoi? C’est merveilleux! À un point tel que mon tout premier accompagnement à la naissance représente le quatrième plus beau jour de ma vie! Chaque fois, je me sens privilégiée de pouvoir assister à la naissance d’un petit être humain tout neuf.

Une maman, trois enfants différents

Les enfants de Noémie: Laurier, Mila et Léo, alors qu'ils se rendent ensemble en métro au Salon du livre de Montréal.

Photo : Collection personnelle

Les enfants de Noémie: Laurier, Mila et Léo, alors qu'ils se rendent ensemble en métro au Salon du livre de Montréal.

Les trois enfants de Noémie ont-ils hérité de sa fibre artistique? «À 10 ans, Léo veut devenir joueur de soccer professionnel; c’est un sportif dans l’âme. Mila a neuf ans et elle est attirée par tout ce qui est artistique. D’ailleurs, elle m’a demandé récemment de l’inscrire dans une agence pour devenir comédienne. J’aurais été bien mal placée pour lui dire non: j’ai pris part à mon premier tournage à l’âge de sept ans avec Au nom du père et du fils. Pourtant, rien ne me prédestinait à devenir comédienne. Mon père était médecin et ma mère travaillait avec les malentendants. L’élément déclencheur pour moi a été la visite de la comédienne Johanne-Marie Tremblay à mon école primaire, alors qu’elle jouait dans Les filles de Caleb. En revenant chez moi, j’ai annoncé à mes parents que je désirais devenir comédienne!» Noémie conclut en parlant de Laurier, âgé de quatre ans et demi. «Il est encore petit pour savoir ce qui le fait vibrer. J’ai hâte de voir quelles seront ses passions!» 

  • District 31, du lundi au jeudi à 19 h, à Radio-Canada.

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